Du 26 Février au 19 Juillet 2015 l’Institut français de l’Espagne à Madrid et la Fondation Germán Sánchez Ruipérez / Casa del Lector organisent dans la capitale ibérique une exposition en lien avec Jules Verne intitulée Nouveaux voyages extraordinaires.

Éric Fonteneau affiche ses travaux en lien avec l’œuvre de cet auteur dans la Casa del Lector, en parallèle à la la présentation des manuscrits de quelques-unes des œuvres les plus célèbres de l’écrivain français. Né en 1954 à Cholet, Eric Fonteneau vit et travaille à Nantes.

Après des études d’art à l’Université de Haute Bretagne à Rennes, il séjourne en différents lieux : Burkina Faso, San Francisco, New York. Il collabore depuis 1990 avec des galeries françaises et étrangères, à Paris, Cologne, Berlin, New-York et San Francisco.

« Eric Fonteneau décline le thème géographique. Il recherche photographies et cartes géographiques pour constituer un répertoire d’images dans lequel il puise des modèles de base pour la réalisation de ses œuvres. Il restitue ces modèles sur papier au moyen de techniques graphiques diversifiées : dessin à la pierre noire et à l’encre, perçage et gaufrage du papier à l’aide d’aiguilles de différents diamètres². Il recourt aussi aux moyens tridimensionnels de visualisation, par exemple l’installation, pour mettre en scène ses expositions. Il réalise des œuvres de grand format qui interrogent l’échelle de représentation de ses modèles et leurs principes de projection dans l’espace ». Wikipedia

En savoir plus : Wikipedia

Mercredi 21 janvier 2015

Librairie Coiffard, à 16h30

De passage à Nantes où il reçu le 12 juin 2014 le Grand prix Jules Verne, décerné par l’Académie littéraire de Bretagne et des Pays de la Loire, l’auteur de L’extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea signera son nouveau livre La petite qui avait avalé un nuage grand comme la Tour Eiffel à la librairie Coiffard. Il participera ensuite à une rencontre passage Pommeraye, animée par une libraire.

« Voyages et fous rires Quinze mois après l’incroyable succès mondial de son premier roman, Romain Puértolas revient avec ce roman tout aussi loufoque et poétique.  (…) Pour rejoindre sa fille, Providence va passer par des maîtres chinois comiques, une tribu berbère et même Barack Obama ! Embarquez sans attendre à bord d’Air Puertolas pour 250 pages de fous rires et de détente. »

Tanneguy de Kerpoisson., Le Parisien Magazine, 9 janvier 2015

Samedi 17 janvier, à 16h30

Salle de la billetterie du Grand T, passage Pommeraye, Nantes

Présentation du dernier livre de Jean-Pierre Colignon, Petits soldats, héros de la Grande Guerre , illustrations de Jean Bruneau. Cette rencontre, organisée par la librairie Coiffard, sera animée par Noëlle Ménard et Jean-Yves Paumier, de l’Académie littéraire de Bretagne et des Pays de la Loire. Elle aura lieu en présence des enfants de Jean Bruneau qui parleront de la vie et de l’oeuvre de ce dernier, décédé depuis quelques années, ainsi que du site qui lui est consacré.

Cette rencontre portera sur le vocabulaire (Petit Abécédaire de la Grande Guerre, éditions Le Courrier du livre)  et sur la vie des « poilus », et aussi sur le français, l’orthographe, le vocabulaire… et la Bretagne.

5 février 2015 – 12h30

Passage Sainte-Croix (9, rue de la Bâclerie – 44000 Nantes)

Lecture de textes du poète et galeriste Michel Luneau, par Malika Pondevie, membre de l’Académie littéraire de Bretagne et des Pays de la Loire.

Michel Luneau

Décédé le 19 juillet 2012, à l’âge de 78 ans, Michel Luneau fut poète, écrivain, éditeur et homme de radio. Il dirigea le centre d’art contemporain de la Rairie, à Pont-Saint-Martin, de 1998 à sa mort. Il était membre du comité de rédaction de la revue Place Publique. Un an avant sa mort, il avait publié L’adieu aux arbres et aux oiseaux. Son premier ouvrage, Le Mal vivant, fut édité par Sylvain Chiffoleau, en 1956.

Directeur du Théâtre Héberteau, à Paris, pendant plusieurs saisons, sa première pièce de théâtre eut pour titre La Nuit des autres. Auteur de chansons, il écrivit certains textes de Claude François. Il fut galeriste à Bruxelles, à Paris puis à Nantes.

Malika Pondevie : Artiste plasticienne. Études de pharmacie (diplôme). École des langues orientales et Centre des hautes études sur l’Asie et l’Afrique modernes. Historienne d’art. Spécialiste de la circulation des savoirs entre les deux rives de la méditerranée. Elle est notamment l’auteur de l’ouvrage Saint Augustin : Le Passeur des deux rives, et co-auteur du livre Culture arabe et culture européenne, l’inconnu au turban dans l’album de famille.

La séance solennelle de l’Académie littéraire de Bretagne et des Pays-de-la-Loire s’est tenue le mardi 9 décembre 2014, à 18 heures, salle Francine Vasse, rue Colbert, à Nantes. Après l’allocution de bienvenue prononcée par Jean-Yves Paumier, Chancelier de l’Académie, et le mot d’accueil d’Aymeric Séasseau, représentant le Maire de Nantes, la manifestation s’est déroulée en trois temps distincts qui ont marqué le déroulement de la soirée.

Jean-Yves Paumier (Chancelier) & Noëlle Ménard (Vice-chancelière)

Le premier temps a consisté en la réception de deux nouveaux membres venus rejoindre les rangs des académiciens. Les personnalités pressentis étaient :

• Patrick Deville, d’une part, auteur de nombreux ouvrages et détenteurs de plusieurs prix littéraires dont le « Femina » en 2012, directeur de la Maison des écrivains étrangers et des traducteurs, située à Saint-Nazaire ;
• Vincent Rousseau, d’autre part, ancien conservateur au Musée des Beaux Arts de Nantes, actuel président des Amis du Musée de l’imprimerie.

Patrick Deville

Vincent Rousseau

Patrick Deville fut présenté par Henri Copin et Vincent Rousseau par Michel Germain.

Le deuxième temps de la soirée fut la présentation de l’édition 2015 des Cahiers de l’Académie, intitulés « Musiques ». Axés pour une part sur l’évocation des liens entre la littérature et la musique, ils furent présentés par le musicologue Patrick Barbier. Ces cahiers rendent aussi hommage aux membres récemment disparus de l’Académie : Sacha Bauquin, Hélène Cadou, Michel Chaillou et Philippe Joëssel. Ils rappellent les nombreux événements littéraires dans lesquels l’Académie est impliquée.

Le troisième temps de la soirée fut consacré à l’évocation de la mémoire de Paul Ladmirault, à l’occasion du 70^e anniversaire de sa disparition. Elle prit la forme d’un hommage musical inédit rendu par trois musiciens dont Florence et Claire Ladmirault. En parallèle, un diaporama présenta un ensemble de documents sur la vie du compositeur.

Même si elle se proclame littéraire, l’Académie a toujours tenu à cultiver tous les arts et intègre régulièrement dans ses rangs des interprètes de renom. La musique y est donc fort bien représentée : c’est ainsi que l’on trouve dans ses rangs, une organiste, un musicologue, un organisateur de festivals, ou de simples mélomanes éclairés. Les musiciens écrivent, non seulement leur partition, mais commentent aussi leurs productions ou celles des autres. À l’inverse, les écrivains peuvent être librettistes et critiques musicaux : certains chantent et sont aussi musiciens.

Pour traiter de ce thème, les compétences ne manquaient pas. Ni pour célébrer le soixante-dixième anniversaire de la disparition de Paul Ladmirault, ni pour l’élargir à d’autres musiciens comme François Barré, Jean Cras, Louis Vuillemin, Franz Liszt, Félicien David, sans oublier le grand compositeur contemporain Roger Tessier ou les jeunes Nantais Sylvain Daniel et Johannes Grosso. Les Musiques du monde de Jean-François Parot côtoient celle des Wisigoths de Paul Louis Rossi ou  la musique arabo-andalouse de Malika Pondevie,  sans oublier le regard qu’avait  Jules Verne sur la musique de son temps.

Sommaire des nouveaux Cahiers. Musiques

Jean Amyot d’Inville, Chœur et cœur ; Patrick Barbier, Paul Ladmirault, chroniqueur musical et la Schola cantorum ; Henri Copin, François Barré, maître chanteur, artisan ès musiques ; Michel Germain, Jean Cras ; Florence Ladmirault, Regards de femmes sur Paul Ladmirault ; Jean-Louis Liters, Louis Vuillemin ou la musique de la guerre ; Noëlle Ménard, Roger Tessier ou l’itinéraire d’un créateur ; Deux Nantais à Paris : Sylvain Daniel et Johannes Grosso ; Jean-François Parot, Musiques du monde ; Jean-Yves Paumier, La « musique moderne » selon Jules Verne ; Dominique Pierrelée, Évocation : Franz Liszt et le pays de Retz ; Malika Pondevie, Musique arabo-andalouse et Cantigas de Santa Maria ; Christian Robin. Le Désert de Félicien David ; Paul Louis Rossi, La musique des  Wisigoths.

Hommages. Jean Amyot d’Inville, Quand Sacha Bauquin  raconte Nantes au temps des années folles ; Catherine Decours, Sacha ; Noëlle Ménard, Henry Bouillier ; Noëlle Ménard, Hélène Cadou ; Jean-Yves Paumier,  Michel Chaillou. Hommages à Philippe Joëssel : par Jean-Louis Liters, Xavier Ménard, Jean-Yves Paumier, Jean de Malestroit et Jean Amyot d’Inville.

Propos littéraires

Jacques Boislève, Sous la plume de René Bazin : Nantes à la fin du XIX e siècle ; Gaston Bouatchidzé, À la fontaine de la fontaine ; Henri Copin, Retour de l’exotisme indochinois, une réédition attendue ; Yves Horeau, La Dépêcherie (nouvelle) ; Ghislaine Lejard, Souvenirs d’une ville et d’une vie, entre art et musique ; Paul Morin, Encre et couleur dans la peinture chinoise du paysage.

La vie de l’Académie.

Lors de la séance solennelle du mardi 9 décembre 2014, à 18h00, salle Francine Vasse, l’Académie procédera à la réception de deux nouveaux membres : Vincent Rousseau, présenté par  Michel Germain ; Patrick Deville, présenté par  Henri Copin.

Vincent ROUSSEAU

Vincent Rousseau est né en 1951  à Nantes, ville  dont il connait parfaitement l’histoire artistique. Après des études d’histoire de l’art et de lettres modernes il devient conservateur au  Musée des Beaux-arts de 1975 à 2011, chargé des collections d’art moderne. Il est le créateur du Service pédagogique  du Musée. Vincent Rousseau est membre fondateur de l’Association départementale des établissements d’enseignement public pour la promotion de la Liaison Ecole-Musée et également membre fondateur de l’association Archives de l’Histoire de l’Art à Nantes.

Il devient en  2012  membre du Conseil d’administration du Musée de l’Imprimerie de Nantes et en 2013 : président de l’association des Amis du Musée de l’Imprimerie de Nantes.

Publications : nombreux articles et notices sur des peintres nantais ou l’histoire de l’art à Nantes (catalogues d’expositions, ouvrages généraux)

Il a fait de nombreuses conférences particulièrement sur André Breton qui a vécu à Nantes pendant la première guerre mondiale et sur ses amis nantais qui ont participé au mouvement surréaliste.

 Patrick DEVILLE

Patrick Deville. Né à Saint-Brévin en 1957, il suit des études de littérature française et comparée à Nantes où il obtient deux maîtrises. À 23 ans, il devient attaché culturel dans le Golfe Persique. Deux ans plus tard, il est titulaire du CAPES de philosophie et enseigne à l’étranger. Débute alors une série de nombreux voyages qui le mènent à séjourner en Algérie, au Nigéria, au Maroc, à La Havane. Taraudé par son projet d’écriture, il regagne périodiquement la France. Son premier roman, Cordon bleu, paraît aux Editions de Minuit en 1987. Un an plus tard Longue vue  est traduit dans une dizaine de langues. Remarqué par la critique universitaire pour son approche du minimaliste, Deville poursuit ses voyages en France et ses séjours à l’étranger, au gré de résidences d’écrivain. Il s’investit dans l’organisation d’événements littéraires et publie Le feu d’artifice (1992), La femme parfaite (1995), Ces deux-là (2000) aux Éditions de Minuit.

En 2001, de retour sur la côte atlantique, il déploie toute son énergie à la direction de la Maison des écrivains étrangers et des traducteurs, située à Saint-Nazaire, au sein de laquelle, passionné par l’Amérique du Sud, il a créé un Prix littéraire latino-américain.

Il publie en 2009 Équatoria, en 2011 Kampuchéa, meilleur roman français de l’année « Lire »,  et obtient le Prix Fémina en 2012 avec Peste et  choléra. Ce livre  reçoit également le Prix des prix littéraires. Son dernier ouvrage Viva vient de paraître.

L’œuvre de Patrick Deville est traduite dans  une douzaine de langues.

10e Dictée Jules Verne

Le mercredi 5 novembre 2014, de 13h45 à 17h30,
à l’Hôtel du Département, 3 quai Ceineray à Nantes

Le Département de Loire-Atlantique et l’Académie littéraire de Bretagne des Pays de la Loire vous invitent à participer à la dictée préparée par Jean-Pierre Colignon

Accès libre sur inscription préalable par téléphone au 02 40 99 16 90. La dictée sera retransmise en direct sur le site du Département : www.loire-atlantique.fr

Chef du service correction puis médiateur linguistique au journal Le Monde pendant une
vingtaine d’années, rédacteur, cruciverbiste, auteur de chroniques langagières, membre de commissions ministérielles de terminologie et « coach » en langue française, Jean-Pierre Colignon est une référence en matière d’orthographe. Il est membre d’honneur de
l’Académie littéraire de Bretagne et des Pays de la Loire depuis 1991. Proche de Bernard
Pivot et co-auteur des Dicos d’Or, sa passion pour notre langue l’a conduit à participer à la création de la Dictée Jules Verne en 2005 auprès de l’Académie, du CRDP et du CCO.

Le 5 novembre prochain, Catherine Touchefeu, vice-présidente du Département de Loire-
Atlantique, déléguée à la culture, et Jean-Yves Paumier, chancelier de l’Académie, invitent
donc les amoureux de la langue française, de toutes générations et de tous niveaux, à les
rejoindre pour participer à cette grande dictée ludique.

Pour la 10e édition de la Dictée Jules Verne en 2014, le Département de Loire-Atlantique
est partenaire de l’Académie pour organiser cette manifestation qui vient conforter sa
mission éducative. A l’occasion de la présentation à l’Hôtel du Département de l’exposition
« C’était la Guerre », proposée par les Archives Départementales du 4 novembre 2014 au 21 mars 2015, le thème de cette dictée est apparu évident et portera donc sur la guerre 14-18.

Elle sera suivie d’une correction et d’une lecture théâtralisée « Éclats, fragments de la Grande Guerre en Loire-Inférieure » proposée par la Compagnie La Fidèle Idée à partir d’archives locales et d’une remise de diplômes et de lots.

Différents niveaux de difficultés permettront aux plus jeunes comme aux plus anciens e même aux « professionnels » (enseignants, journalistes, écrivains etc.) de mesurer ensemble leurs connaissances ! En partenariat avec Presse Océan, le journal de Loire-Atlantique, quelques « questions d’entraînement » seront proposées chaque jour de la semaine précédente.

Retrouvez toutes les informations sur le programme des commémorations de la guerre 14-18 dans le département «La Loire-Atlantique se souvient » sur le site : http://14-18.loire-atlantique.fr/