Lors de la séance solennelle du mardi 9 décembre 2014, à 18h00, salle Francine Vasse, l’Académie procédera à la réception de deux nouveaux membres : Vincent Rousseau, présenté par  Michel Germain ; Patrick Deville, présenté par  Henri Copin.

Vincent ROUSSEAU

Vincent Rousseau est né en 1951  à Nantes, ville  dont il connait parfaitement l’histoire artistique. Après des études d’histoire de l’art et de lettres modernes il devient conservateur au  Musée des Beaux-arts de 1975 à 2011, chargé des collections d’art moderne. Il est le créateur du Service pédagogique  du Musée. Vincent Rousseau est membre fondateur de l’Association départementale des établissements d’enseignement public pour la promotion de la Liaison Ecole-Musée et également membre fondateur de l’association Archives de l’Histoire de l’Art à Nantes.

Il devient en  2012  membre du Conseil d’administration du Musée de l’Imprimerie de Nantes et en 2013 : président de l’association des Amis du Musée de l’Imprimerie de Nantes.

Publications : nombreux articles et notices sur des peintres nantais ou l’histoire de l’art à Nantes (catalogues d’expositions, ouvrages généraux)

Il a fait de nombreuses conférences particulièrement sur André Breton qui a vécu à Nantes pendant la première guerre mondiale et sur ses amis nantais qui ont participé au mouvement surréaliste.

 Patrick DEVILLE

Patrick Deville. Né à Saint-Brévin en 1957, il suit des études de littérature française et comparée à Nantes où il obtient deux maîtrises. À 23 ans, il devient attaché culturel dans le Golfe Persique. Deux ans plus tard, il est titulaire du CAPES de philosophie et enseigne à l’étranger. Débute alors une série de nombreux voyages qui le mènent à séjourner en Algérie, au Nigéria, au Maroc, à La Havane. Taraudé par son projet d’écriture, il regagne périodiquement la France. Son premier roman, Cordon bleu, paraît aux Editions de Minuit en 1987. Un an plus tard Longue vue  est traduit dans une dizaine de langues. Remarqué par la critique universitaire pour son approche du minimaliste, Deville poursuit ses voyages en France et ses séjours à l’étranger, au gré de résidences d’écrivain. Il s’investit dans l’organisation d’événements littéraires et publie Le feu d’artifice (1992), La femme parfaite (1995), Ces deux-là (2000) aux Éditions de Minuit.

En 2001, de retour sur la côte atlantique, il déploie toute son énergie à la direction de la Maison des écrivains étrangers et des traducteurs, située à Saint-Nazaire, au sein de laquelle, passionné par l’Amérique du Sud, il a créé un Prix littéraire latino-américain.

Il publie en 2009 Équatoria, en 2011 Kampuchéa, meilleur roman français de l’année « Lire »,  et obtient le Prix Fémina en 2012 avec Peste et  choléra. Ce livre  reçoit également le Prix des prix littéraires. Son dernier ouvrage Viva vient de paraître.

L’œuvre de Patrick Deville est traduite dans  une douzaine de langues.