Mardi 14 juin 2016 à 18h00
Château des Ducs de Bretagne
Nantes
A l’invitation de Madame Johanna ROLLAND, Maire de Nantes et de Noëlle MENARD, Chancelier, l’Académie littéraire de Bretagne et des Pays de la Loire a procédé à la réception de Jean ROUAUD, nouveau membre d’honneur de l’Académie, et à la remise des Prix littéraires 2016.
Jean ROUAUD
Né le 13 décembre 1952 à Campbon, il a reçu le Prix Goncourt en 1990 pour son premier roman : Les Champs d’honneur.
« Marqué par la mort de son père le lendemain du jour de Noël 1963, alors qu’il n’a qu’onze ans, et par la mort de deux autres proches parents au début de 1964, Jean Rouaud ressuscite au fil de ses œuvres une famille décimée, à l’aide de mots simples et de clins d’œil remplis de malice et de tendresse. La mort de sa mère a lieu en 1996, avant qu’elle ait pu lire les lignes qu’il lui consacre dans ses derniers romans.
Dans ces récits familiaux, les événements ne sont pas exposés dans l’ordre chronologique ; le récit est en général constitué d’une suite de digressions, sans devenir cependant difficile à suivre. Sur un plan pratique, on peut noter que, dans les trois premiers livres du cycle, Jean Rouaud change les noms et prénoms de plusieurs personnages et de certaines localités : en particulier, il parle de « Random » et non de « Campbon » et n’énonce pas le nom de Rouaud. Ce n’est que dans le quatrième livre, publié après la mort de sa mère, qu’il renonce à ces artifices littéraires. »
Sources : Wikipedia
Grand prix Jules VERNE
Ce prix a été remis à François BELLEC pour Le Testament de Lapérouse, publié chez Jean-Claude Lattès.
A propos de ce livre…
À la mi-septembre 1827, un capitaine marchand britannique, Peter Dillon, fut conduit par un habitant de Tikopia dans l’île de Vanikoro, au sud de l’archipel des Salomon. Il y recueillit les preuves du naufrage des frégates de Lapérouse disparues depuis trente-neuf ans. La tradition orale lui rapporta que les survivants avaient construit un petit navire. Ils étaient tous repartis sauf deux hommes. L’un était mort quelques années plus tôt, l’autre venait de quitter l’île emportant leur secret.
François BELLEC imagine la vie du célèbre navigateur sur l’île, abandonné, solitaire, cherchant à s’adapter à la vie sauvage pour survivre et prêt à tout tenter pour se sauver. Le romancier nous raconte l’expédition malheureuse qui fit de Lapérouse un ermite forcé. Il dresse surtout le portrait intime d’un homme admiré, auréolé de gloire, passionné par le savoir et les découvertes de son temps, privé de tout, dépouillé de tout, et seul face à son destin.
L’auteur
Né le 24 novembre 1934 à Brest, François BELLEC entre à l’Ecole Navale en 1954 et suit les cours de l’Ecole des Beaux-Arts. Officier de marine, il conjuguera ses affectations avec la pratique de son art, la peinture.
Son œuvre littéraire est riche d’une vingtaine de livres, de douze films sur l’histoire maritime et d’un nombre important de contributions à des ouvrages sur la navigation, les découvertes et l’exploration du monde. Il est président d’honneur de l’Association des peintres officiels de la marine et ancien-président de l’Académie de marine.
Membre de plusieurs académies savantes, il appartient à la Société des explorateurs et il est administrateur honoraire de l’Institut Océanographique, fondation Albert 1er de Monaco. A la suite de ses affectations sur mer et sur terre, il devient en 1979 le directeur du Musée national de la marine. Outre le réaménagement du musée du palais de Chaillot, il restaure les immeubles et installe les nouveaux musées de Brest, Rochefort, Port-Louis et Toulon. Il est vice-président de la Société de Géographie, fondée en 1821 (doyenne des Sociétés de Géographie au monde) dont Jules Verne fut membre. En 1993, il est élu membre de l’Académie de marine, qu’il préside de 2002 à 2004. En 2004, il est élu président de la Société Nationale des Beaux-Arts.
François BELLEC est un des experts du dossier Lapérouse. Il est allé pour la première fois à Vanikoro en 1970. Il y est retourné deux fois en 2005 et 2008 dans le cadre de deux expéditions archéologiques. Il a pris sa plume d’écrivain de marine pour construire un roman sur une trame attestée par les archéologues et par l’histoire, mêlant intimement le vrai et le possible.
Source : Editions Jean-Claude Lattès
Prix de l’Académie littéraire de Bretagne et des Pays de la Loire
Ce prix a été remis à Olivier BOURDEAUT pour En attendant Bojangles (Finitude).
À propos de ce livre…
Sous le regard émerveillé de leur fils, ils dansent sur «Mr. Bojangles» de Nina Simone. Leur amour est magique, vertigineux, une fête perpétuelle. Chez eux, il n’y a de place que pour le plaisir, la fantaisie et les amis.
Celle qui donne le ton, qui mène le bal, c’est la mère, feu follet imprévisible et extravagant. C’est elle qui a adopté le quatrième membre de la famille, Mademoiselle Superfétatoire, un grand oiseau exotique qui déambule dans l’appartement. C’est elle qui n’a de cesse de les entraîner dans un tourbillon de poésie et de chimères.
Un jour, pourtant, elle va trop loin. Et père et fils feront tout pour éviter l’inéluctable, pour que la fête continue, coûte que coûte. L’amour fou n’a jamais si bien porté son nom. L’optimisme des comédies de Capra, allié à la fantaisie de L’Écume des jours.
Source : Editions Finitude
Documents téléchargeables :
Communiqué concernant la séance du 14 juin 2016 (Format PDF)
Présentation de François Bellec (Format PDF)